La primevère officinale annonce le printemps. Elle pointe son nez dans les prairies vers la mi-mars. Peu intéressée par le milieu dunaire, on la rencontrera plutôt le long des sentiers en bordure de prairie ou dans les prairies humides. Elle affectionne les milieux ouverts ou les lisières de bois et les sols calcaires.
Elle est aussi connue sous l’appellation “coucou”, parce qu’elle fleurit au retour du coucou. Si vous la voyez émerger, tendez l’oreille ! Vous entendrez peut-être le coucou.
Autrefois, les enfants retiraient délicatement les fleurs pour en suçer la base des tubes qui contiennent un jus sucré. Comme l’indique l’adjectif “officinale”, la primevère a été utilisée pour ses vertus thérapeutiques, ses propriétés expectorantes et diurétiques.
Désormais, avec le renouveau des plantes sauvages comestibles, on lui trouve d’autres intérêts. Les feuilles peuvent être consommées crues en complément dans une salade ou bien aussi frites. Les fleurs peuvent agrémenter aussi par leur couleur des salades. Enfin la primevère entre toujours dans la composition de nombreuses tisanes.
Pour le botaniste, la primevère officinale est appelée Primula veris. Elle appartient à la famille des Primulacées.
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