La mouette rieuse est la plus commune des mouettes sur tout le littoral et l’intérieur des terres. Elle n’est jamais très loin de l’eau, mer, étangs, fleuves, rivières, canaux. Animal de compagnie pour Gaston Lagaffe, la mouette rieuse est grégaire et se trouve rarement seule. De mars à juillet, en plumage nuptial, elle se reconnaît facilement à son capuchon brun chocolat qui ne lui couvre pas l’arrière du cou. Les plumes du bout des ailes sont noires ce qui permet de la distinguer de la mouette mélanocéphale, plus occasionnelle mais qui lui ressemble beaucoup.
En France, c’est un migrateur partiel assez erratique. L’hiver nous accueillons davantage d’individus venus des côtes de la mer du Nord à la Baltique alors que ceux présents l’été sont repartis vers le sud de la France, l’Espagne ou le Maghreb.
C’est un animal bruyant qui émet des cris rauques. Il niche en colonies denses. Au platier, de nombreuses nidifications sont observées régulièrement sur des îlots à l’est en compagnie des sternes caugek et des mouettes mélanocéphales. Certaines années quelques couples nichent même devant l’observatoire principal. La ponte de 2 à 3 œufs a lieu en avril, la couvaison dure environ 25 jours. Un peu plus d’un mois et demi plus tard les jeunes deviennent indépendants. L’observation des poussins peut se faire en mai et juin avec des jumelles.
La mouette rieuse ne nichait au début du XXème siècle en France qu’au dessous de la Loire. Au cours du siècle, elle a bénéficié d’une forte augmentation de sa démographie et étendu son aire de nidification. Bien que non menacée, c’est une espèce protégée.
Source :
– Inventaire de la Faune de France, Vertébré et principaux invertébrés, Nathan, Paris, 1995.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouette_rieuse
https://www.oiseaux.net/oiseaux/mouette.rieuse.html