Au platier, le courlis cendré est surtout visible en hiver. Au printemps et en automne, plus occasionnel, il passe en halte migratoire. Cet oiseau affectionne les milieux ouverts et peut aussi bien faire une pause casse croûte dans les pâtures au sud de la réserve qu’au cœur de celle-ci.
Avec son long bec recourbé vers le bas, le courlis est facilement reconnaissable. Une confusion reste possible avec le courlis corlieu qui est cependant un peu plus petit et avec deux raies noires au sommet de la tête. Les deux voyagent souvent en groupes de taille variable et les rencontres avec des individus solitaires sont plutôt rares.
Limicole, il cherche sa nourriture dans la vase. Les vers, petits crustacés et insectes divers constituent l’essentiel de son menu.
Il niche de l’ouest de l’Europe à la Volga.
Relativement farouche, il souffre des dérangements liés à l’homme sur ses aires de nourrissage. Comme de nombreux oiseaux d’eau, sa population a été très impactée par la réduction des zones humides que nous avons connu lors du XXème siècle. Entre 2001 et 2021, il a perdu 68% de ses effectifs. Comme si cela ne suffisait pas il fait encore partie des espèces chassables. Sur ce dernier point cependant il a bénéficié d’un moratoire suspensif sur la chasse, reconduit actuellement d’année en année.
Sources :
- La migration des oiseaux sur le littoral du Pas-de-Calais
Parc et Marais d’Opale/Biotope, mars 2014 - Une histoire contemporaine des oiseaux de France, Philippe J. Dubois, Delachaux et Niestlé,2021
- https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/2576/tab/fiche
- https://www.oiseaux.net/oiseaux/courlis.cendre.html
- Le courlis cendré sur Wikipédia