En front de mer, avec le cakilier, se trouve le chiendent des sables. C’est une herbe vivace, en touffe de 25 à 50 cm. Elle possède des feuilles fines de 6 mm. C’est le premier obstacle qui arrête le sable poussé par le vent sur la plage.
Adapté au sable mobile, les racines du chiendent maritime remontent au fil de l’accumulation du sable par le vent. C’est une plante pionnière qui réussi a s’implanter sur le haut de plage.
Principal artisan de la dune embryonnaire, la disparition du chiendent mettrait en péril toute la zone dunaire qui ne supporte pas le contact direct avec la mer.
Il prépare le terrain pour l’oyat qui arrive juste derrière lui et supporte moins bien les embruns salés. Plus petit que ce dernier, en touffes moins denses, le chiendent se reconnaît à son épi plus fin, où les graines alternent à gauche et à droite.
Ses racines qui forment un rhizome, peuvent atteindre plusieurs mètres de longueur et retiennent le sable. Tout comme l’oyat, il résiste très bien à l’enfouissement. Le sel, transporté par les embruns, ne le dérange pas. Il trouve sa nourriture dans les déchets organiques déposés par la marée haute dans les laisses de mer.