C’est une plante commune des prés ; la brunelle vulgaire est présente sur le platier. Elle est photographiée ici dans un endroit particulièrement humide, près de l’observatoire à lapins, en bordure de mare.
Au 19ème siècle, A. Masclef la range dans les plantes “utiles”. Dans son ouvrage de 1891, il nous apprend en effet que “Cette espèce est recherchée par les bestiaux, surtout à l’état frais. Elle n’est pas envahissante dans les prairies et peut y être tolérée sans crainte de la voir prendre la place des autres espèces fourragères“1
Aujourd’hui, sur certains sites Internet on nous recommande, à l’image des vaches au 19ème, de la consommer… Pour François Couplan2, les feuilles sont comestibles mais elles présentent peu d’intérêt gustatif. S’il en est qui apprécient particulièrement la brunelle, ce sont les abeilles. La brunelle est mellifère. Elle fleurit de juin à octobre.
Sources :
1. In A. Masclef, Atlas des plantes de France, utiles, nuisibles et ornementales.
2. In Reconnaître facilement les plantes par l’odorat, le goût, le toucher. Les guides du naturalistes, Delachaux et Niestlé, Paris 2004.