Espace de nature
En 1984, soit 3 ans avant la création de la Réserve Naturelle Nationale du Platier d’Oye, les membres fondateurs se réunissaient pour fonder
l’association des Guides Nature du Platier.
Pour célébrer son quarantième anniversaire, l’association propose de nombreuses animations ainsi qu’un concours photo.
Un beau programme ! De nombreuses animations prévues, n’hésitez pas à vous inscrire et à nous rendre visite.
Non, il ne s’agit pas du remake d’une vieille série américaine, mais bien de la présence de la crassule de Helms qui a été identifiée sur la flaque aux oies. Cette dernière est désormais inaccessible au public.
La présence de la crassule de Helms représente une menace pour les autres plans d’eau de la réserve. Pour en savoir davantage voici le reportage diffusé sur France 3.
Si vous souhaitez en apprendre davantage sur la problématique des plantes exotiques envahissantes dans notre région, le Conservatoire botanique national de Bailleul diffuse des documents.
Pour améliorer les conditions d’accueil de l’avifaune et tenter de pallier à l’assèchement trop précoce des plans d’eau, le gestionnaire EDEN62 va entreprendre le creusement de plans d’eau supplémentaires aussi bien sur le polder ouest que sur le polder est.
Sur le polder ouest, un plan d’eau d’environ 3 ha sera creusé face au petit observatoire entre le casino et le grand observatoire. Un second plan d’eau d’environ 1 ha sera creusé plus à l’est en lien avec les lagunes existantes.
Sur le polder est, l’îlot le plus à l’ouest sera sécurisé en recreusant le fossé existant, puis un petit plan d’eau sera creusé. Il devrait permettre de favoriser l’alimentation des limicoles face à l’observatoire de la digue TAAF.
Une partie des matériaux extraits servira à remodeler, voire à créer des merlons paysagers pour tranquilliser les oiseaux sur les plans d’eau. L’excédent sera exporté vers la carrière contribuant ainsi à la remise en état du site.
Quelques photos sur les pages Facebook d’Eden 62 :
Un article de la Voix du Nord en date du 6 septembre détaille l’opération :https://www.lavoixdunord.fr/1224618/article/2022-09-06/oye-plage-dans-sept-semaines-trois-nouveaux-plans-d-eau-au-platier
Le Gon publie sur son site, parmi les ressources de ses pages facebook , un bilan de suivi de quatre limicoles connus pour nicher en haut de plage.
– Le gravelot à collier interrompu
– Le grand gravelot
– Le petit gravelot
– L’huîtrier-pie
Ces quatre oiseaux font l’objet d’un suivi sur les côtes de la Manche et de la mer du Nord. Le rapport rend compte des protections mises en place sur le terrain pour favoriser les nidifications réussies.
Une lecture utile pour les usagers de la plage au printemps et en début d’été.
Les nouvelles sont mauvaises pour les sternes caugek du platier. La colonie pourtant très nombreuse cette année est décimée par l’épidémie de grippe aviaire.
Pour en savoir plus suivez le lien ci-dessous : une interview de Pierre Thellier, responsable du site à EDEN 62, publiée hier sur les plages de France 3 Hauts de France.
Publié le 10/06/2022 à 15h33
Écrit par Baptiste Mezerette
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Les accès à la plage du casino sont balisés pendant les périodes de nidification des sternes naines, des grands gravelots et des gravelots à collier interrompu. Ces trois espèces sont protégées, et parmi celles-ci le gravelot à collier interrompu est en danger critique et nécessite une grande attention.
Les accès à la plage se font par les côtés, en suivant à droite ou à gauche, le tracé des chenaux partiellement asséchés. L’accès direct, au droit du parking, à la plage par l’ancien passage est désormais interdit pour éviter les dérangements des nidifications en haut de plage.
Le décret de création de la réserve précise que les chiens sont interdits sur le territoire de la réserve. Cependant l’usage permet leur présence à condition qu’ils soient tenus en laisse. Un chien qui divague sur la plage dans le secteur des enclos ou en haut de plage en période de nidification des gravelots et des sternes expose son maître à des poursuites au motif de destruction d’espèces protégées.
Nous vous souhaitons une agréable visite au platier, n’oubliez pas vos appareils photos et jumelles.
Voici un jeu de 7 familles revu et adapté au platier où l’on peut rencontrer 7 milieux et biotopes différents. Pour les découvrir, nous vous proposons de construire votre jeu à expérimenter en famille ou entre amis, après ou avant une sortie sur le terrain.
Rien de plus simple, mais vous devrez commencer par un peu de travail manuel.
Vous téléchargez les 7 (+1 pour la liste) fichiers en cliquant sur chaque vignette de 6 cartes, vous les imprimez sur un bristol léger, vous découpez les cartes et puis vous voilà presque prêt pour jouer. En effet pas de père, grand-père, etc…, ici, mais des noms de plantes, d’animaux ou de coquillages.
Pour les connaître il vous faut la liste à disposition et donc en imprimer une ou deux pour les donner aux joueurs.
| La famille de l'estran - plage | La famille de la dune embryonnaire | La famille de la dune blanche |
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| La famille de la dune grise | La famille de la dune à fourrés | La famille des prairies humides |
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| La famille des vasières | La liste des éléments | |
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Les éléments présents dans la liste sont souvent emblématiques, mais pour autant leur choix laisse des « oubliés ». Il ne s’agit pas d’être exhaustif, mais de donner envie d’en savoir plus sur la nature au platier.
OSPAR, curieux nom pour une opération de surveillance des déchets marins sur le littoral. Il provient de la convention Oslo-Paris signée en 1998 pour la protection du milieu marin de l’Atlantique du Nord-Est.
Si au départ, l’action s’appuyait sur la convention, aujourd’hui elle s’inscrit aussi dans une directive européenne, la DCSMM (Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin), qui demande aux Etats membres de l’Union européenne d’atteindre le bon état écologique de leurs eaux marines en 2020. Elle a gardé le nom OSPAR mais en fait elle s’appuie désormais sur un protocole OSPAR/DCSMM.
L’action vise à « mieux connaître pour mieux agir » au sujet des déchets retrouvés en mer et dont une grande partie revient sur les plages. Il s’agit de quantifier et d’identifier les sources et les voies d’entrées.
Pour la France, c’est le CEDRE (centre de documentation , de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux) de Brest qui coordonne le projet. Pour mener à bien le suivi, le CEDRE s’appuie sur un réseau de partenaires sur l’ensemble du littoral de la mer du Nord à l’Aquitaine. Pour ce qui concerne la mer du Nord, les opérateurs locaux sont l’association ADEELI – CPIE Flandre Maritime (site des Ecardines à Oye-Plage) et l’association ADELE (site de Zuydcoote) qui peuvent compter sur de nombreux bénévoles.
Pour fiabiliser le recueil des données, un protocole commun est défini. La collecte et le tri doivent s’effectuer 4 fois dans l’année, une fois par saison, sur la même section de 100 m de plage sur la largeur de l’estran. Ensuite les déchets collectés font l’objet d’un comptage et d’une classification à partir d’une liste normalisée.
Initiée dès 2010, c’est depuis 2019 que le platier a intégré la liste des points de collecte qui sont plus d’une centaine sur le littoral européen. La portion de plage choisie, au bout de la plage des écardines (inscrite « Escardines » dans l’opération), correspond au cahier des charges car elle n’est pas soumise à un nettoyage excessif qui invaliderait la collecte et de plus elle garantit un accès facile et sûr.
A chaque collecte, un appel à volontaires est lancé. Les mesures sanitaires liées au COVID en ont cependant limité le nombre, cette année 2020. Au delà de l’aspect scientifique, l’opération permet de sensibiliser le public et les bénévoles aux problématiques de la place du plastique dans nos vies et à celles des déchets générés par notre société de surconsommation.
