La bardane n’est pas une plante spécifique de la dune, mais elle s’y plaît bien. Au platier, vous la trouverez en bordure de sentier, dans la dune à fourrés. Elle est très facilement reconnaissable à ses grandes feuilles et ses fruits, qui ont la faculté de s’accrocher aux pelages des animaux, aux cheveux et aux vêtements. Elle peut atteindre 60 cm voire plus.
Le langage populaire l’appelle aussi gratteron, bouillon noir, oreille de géant ou herbe aux teigneux.
Cette grande plante est utilisée en phytothérapie. Elle est conseillée pour l’acné, les dermatoses, l’eczéma, les furoncles, les dartres, la goutte, le diabète et les rhumatismes.
Elle peut même être cultivée, pour consommer les jeunes feuilles en salade et les racines comme des salsifis.
La bardane est à l’origine d’une invention que nous avons tous eu l’occasion d’utiliser dans notre vie quotidienne. Dans les années cinquante, un ingénieur suisse du nom de Georges de Mestral (1907 – 1990) en avait assez d’enlever les fruits de bardane du pelage de son chien et de ses pantalons après des promenades en montagne. Il eut l’idée de les observer au microscope. Il vit les crochets qui donnaient aux fruits cette propriété de coller aux tissus et par imitation en fabriqua en nylon. Le Velcro (VELours-CROchets) était né et le brevet déposé en 1952.