Prunier cerise

Si vous venez à l’observatoire principal, vous ne pouvez pas manquer cet arbuste qui marque l’entrée du chemin vers l’abri côtier. C’est un arbuste décoratif, issu d’une variété horticole d’un prunier d’origine iranienne. Les feuilles rouges lui donnent une belle allure. Il ne fait cependant pas partie des plantes caractéristiques du milieu dunaire, d’autant qu’il n’est pas tolérant au sel.

Prunier cerise, prunus cerasifera.
Prunier cerise, prunus cerasifera.

Sa présence à cet endroit est inattendue. A-t-il été planté là par un des propriétaires du terrain avant que la réserve ne soit déclarée ? Dans les années 60 à 70, le prunier cerise a eu un grand succès auprès des aménageurs urbains. Il n’est pas rare, encore aujourd’hui d’en trouver des alignements au cœur de nos villes. L’exemplaire ansérien (de Oye-Plage) date-t-il de cette période ? Le mystère reste entier.

Prunier cerise, prunus cerasifera.
Prunier cerise, prunus cerasifera.

En tout cas, il s’est bien plu ici. Tous les ans il nous annonce le printemps avec sa floraison précoce et délicate qui commence à la mi février. Les fleurs blanches restent en place pendant six semaines environ. Cet arbre a même essaimé depuis peu, car un deuxième exemplaire plus petit est présent juste de l’autre côté du platelage. Un troisième pousse un peu plus loin.

Prunier cerise, prunus cerasifera.
Prunier cerise, prunus cerasifera.

Selon les années, il peut donner des fruits de la taille d’une grosse cerise. La production reste très faible, peu de fleurs finissent par donner un fruit. Ces petites prunes sont comestibles mais sans qualité gustative particulière.

Prunier cerise, prunus cerasifera.
Prunier cerise, prunus cerasifera.

Avec son port coloré, cet arbuste marque le plus souvent le début du parcours pour les promeneurs qui découvrent la réserve.

Prunier cerise, prunus cerasifera.
Prunier cerise, les fruits début juillet.

Pour en savoir davantage : https://fr.wikipedia.org/wiki/Prunus_cerasifera