Panicaut maritime

Panicaut maritime.
Panicaut maritime.

Ce joli “chardon bleu” est une espèce caractéristique de la dune blanche. Le Conservatoire de l’Espace Littoral et des Rivages Lacustres en a fait son emblème. Il est aussi connu sous les noms suivants : chardon bleu, chardon des dunes, chardon maritime ou encore panicaut maritime.

Menacée par des cueillettes excessives, la plante est aujourd’hui protégée totalement (même en dehors de la réserve). Pas question de couper quelques fleurs pour agrémenter vos bouquets secs.

Sylvaine sur inflorescence de panicaut.
Sylvaine sur inflorescence de panicaut.

Vu son habitat très particulier (sols sablonneux légèrement salés), son aire de répartition est limitée. Le panicaut est présent sur les côtes mais très rare à l’intérieur des terres.

Le panicaut fleurit de juin à octobre. En hiver, ce cousin de la carotte vit sur les réserves accumulées dans sa forte racine, qui peut atteindre jusqu’à 2 ou 3 m de profondeur. Ce qui permet aussi à la plante de résister au vent et de trouver de l’eau en profondeur aux périodes les plus chaudes et sèches de l’année. Par son système racinaire, le panicaut contribue comme l’oyat à fixer la dune.

Zygène sur inflorescence de panicaut.
Zygène sur inflorescence de panicaut.

Le terme de chardon est utilisé par abus de langage, en effet le panicaut n’est pas un chardon au sens botanique du terme… Il n’appartient pas à la famille des Astéracées (ex composées) où l’on trouve les chardons, mais à celle des Apiacées (ex ombellifères) où l’on trouve les carottes.

Panicaut maritime.
Panicaut maritime, ou ce qu’il en reste à l’automne..

Les inflorescences sont très appréciées par de nombreux insectes (zygènes, bembex, agreste,…). Parmi les zonzons des bourdons on peut y croiser des papillons dont les couleurs tranchent sur le bleu un peu glauque du panicaut.