Onagre à sépales rouges

Onagre à sépales rouges.
Onagre à sépales rouges.

Relativement peu présente sur le site jusqu’à aujourd’hui, l’onagre s’installe sur l’arrière du nouveau cordon dunaire qui s’est développé au devant le l’abri côtier. Cette grande plante déploie ses jolies fleurs jaunes en soirée, entre juin et août. En effet, ces dernières s’ouvrent à la fin de la journée et font le bonheur des insectes nocturnes. Nos amis anglais l’appellent d’ailleurs redsepal evening-primrose (primevère du soir aux sépales rouges).

Onagre à sépales rouges.
Onagre à sépales rouges.

L’onagre est une plante de terrains vagues qui affectionne les endroits bouleversés par l’homme. En arrière de dune blanche, elle trouve des conditions qui lui conviennent. Dans d’autres dunes de la côte, elle peut être abondante.

C’est une américaine, originaire de Virginie qui est arrivée en Europe au 17ème siècle, pour des motifs ornementaux et culinaires.

Onagre à sépales rouges.
Onagre à sépales rouges.

La racine est en effet comestible et lui vaut l’appellation parfois utilisée de “jambon du jardinier”. Mais le succès ne fut pas durable et l’onagre en profita pour se naturaliser chez nous. Les curieux ou téméraires trouveront sur Internet des idées d’accommodements.

Revenue en grâce à la fin du 20ème siècle, l’onagre est désormais cultivée pour ses graines, dont on extrait une huile riche en oméga 3 et 6.

Onagre à sépales rouges.
Onagre à sépales rouges.

L’onagre se reconnaît très facilement par son port élevé. L’identification précise de l’espèce peut en revanche s’avérer plus compliquée. Son nom botanique est : Œnothera glazioviana. L’hybridation entre différentes espèces rend l’exercice parfois hasardeux.

Sources : Ecoguide Tjiftjaf, “Les fleurs des dunes de Gravelines à Nieuwpoort”.

Onagre à sépales rouges.
Onagre à sépales rouges.