Le crapaud calamite est l’un des amphibiens, que l’on peut rencontrer sur le platier, plutôt en fin d’après midi ou tôt dans la matinée, car c’est un animal nocturne. A ces horaires, il convient de faire attention où l’on marche pour ne pas écraser un des ses malheureux qui a entrepris de traverser le sentier.
Il est reconnaissable à la ligne jaunâtre qui lui partage le dos. Sa pupille est horizontale. Un peu plus petit que le crapaud commun, il a aussi une autre particularité. Il se déplace en marchant, et non en sautant, comme le font les autres crapauds.
Au moment de la reproduction, le mâle gonfle un sac vocal sous la gorge pour émettre une série de “crâ…crâ…crâ”. A grande distance, le chant des calamites en colonie ressemble à un ronflement sonore. La saison des amours est moins précoce que pour le crapaud commun.
La période de ponte dure d’avril à juin. Les œufs sont pondus dans des mares et sont regroupés en un ou deux cordons gélatineux d’environ un mètre de long, contenant 3 à 4000 œufs brun noir.
Il entre en hibernation dès fin septembre et peut s’enterrer jusqu’à 50 cm de profondeur. Il se nourrit d’escargots, de vers, d’insectes, d’araignées et de petits vertébrés.
Inscrit sur la liste rouge des amphibiens menacés en France, il bénéficie d’une protection totale depuis 2007. Sa fragilité
Pour en savoir davantage :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Crapaud_calamite
https://doris.ffessm.fr/Especes/Epidalea-calamita-Crapaud-calamite-3341