Pour le courlis corlieu, le platier est une aire de repos sur la route des migrations. Au printemps, il peut être observé, le plus souvent en groupes. A l’automne, lors de la descente vers le Sud, les effectifs sont plus dispersés. Les vasières et les pâtures du platier sont autant d’espaces attractifs où l’on peut trouver un dortoir sécurisé et de quoi se restaurer.
Plus petit que le courlis cendré, le corlieu se reconnaît assez facilement. Sa « coiffure » brun noirâtre est partagée en deux par une raie plus claire sur le sommet. Le sourcil clair est aussi un bon critère de reconnaissance.
Il n’est pas très difficile et son régime alimentaire est volontiers varié : crustacés, vers, mollusques et aussi des baies sur les lieux de nidification.
Les courlis corlieu de passage chez nous nichent en Europe du Nord et en Sibérie occidentale. L’hivernage se fait après un vol au long cours jusqu’aux zones tropicales. Quelques rares individus ont cependant été repérés hivernants en Bretagne et sur le littoral Ouest.
La réduction des zones humides constitue pour cet oiseau une menace sérieuse sur ses haltes migratoires. En France, le marais poitevin qui est toujours un lieu de repos prisé, a perdu 50 % de sa surface depuis 1970. Bien que les effectifs globaux soient plutôt en baisse, le corlieu ne bénéficie, pour le moment, d’aucune protection particulière en France métropolitaine. Il peut par conséquent être chassé.
Sources :
Inventaire National du Patrimoine Naturel : https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/2571
Oiseaux.net : http://www.oiseaux.net/oiseaux/courlis.corlieu.html
Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Courlis_corlieu