On rencontre la clématite dans la dune à fourrés. C’est une liane qui grimpe et s’accroche sur les autres plantes à proximité, ronces, argousiers… Ce n’est pas une plante caractéristique du milieu dunaire, mais comme son nom l’indique, on la rencontre de temps en temps dans les haies.
Pendant l’été, les fleurs apparaissent comme autant de petites étoiles blanches dans le vert général. L’hiver, elle se signale par des petites peluches soyeuses : ce sont les aigrettes plumeuses qui prolongent les fruits.
Le nom Clematis existait déjà en latin classique, où le mot résulte d’un emprunt au grec klematis, lui-même issu de klemat signifiant sarment. En français on lui connaît l’appellation clématite des haies ou clématite vigne-blanche. Son nom scientifique est Clematis vitalba L. de la famille des Renonculacées.
A. Masclef, botaniste du 19ème siècle (1891), nous dit qu’elle est utile en médecine : “Ses feuilles vertes, pilées et appliquées sur la peau, y produisent des rougeurs, de l’inflammation et même des plaies superficielles comme de véritables vésicatoires ; dans ces conditions elles peuvent guérir de la goutte et des rhumatismes. Leur emploi qui demande d’ailleurs certaines précautions, est fort négligé depuis les progrès de la thérapeutique moderne“…
Plus près de nous, le centre anti poison de Lille a épinglé notre clématite dans la catégorie plante toxique… Elle provoque des brûlures de la bouche et du pharynx, de l’hypersalivation, des troubles digestifs et généraux graves en cas d’ingestion.
