Au platier, on peut observer le chevalier arlequin en halte migratoire au printemps ou à l’automne et occasionnellement en hivernage sur le littoral. Limicole, il se restaure souvent en groupe dans la vase, le long des mares. Pour les amateurs de photos, il peut prendre la pose devant le petit observatoire entre la plage de l’abri côtier et l’observatoire principal. Cependant, au moins l’on fait de bruit sur le platelage et dans l’observatoire, au plus on augmente les chances de le voir !
Il ressemble au gambette mais est un peu plus grand et il semble plus svelte. Le bec est aussi plus long et plus mince. Il devrait son nom aux losanges blancs de son plumage nuptial.
La nidification se fait dans le grand Nord sur les côtes de Scandinavie et de Russie de mai à juillet. La femelle quitte le nid dès la mi-juin et laisse le mâle terminer l’élevage et la protection des jeunes. L’hivernage s’étale des Pays-Bas à l’Afrique.
Malgré une population menacée par la disparition des marais littoraux, ce bel oiseau reste chassable en France.
Pour approfondir :
https://www.oiseaux.net/oiseaux/chevalier.arlequin.html
Références :
- Vie d’oiseaux en Hauts de France, Jean-François Pépin, Didier Plouchard, 2021 (p253).
- Guide des oiseaux d’Europe, Peterson, Mountfort, Hollom, Géroudet, Delachaux et Niestlé, 1981.