Buccin

Les coquilles de buccins se rencontrent occasionnellement sur l’estran. La belle taille de ce coquillage permet aux petites oreilles qui ont de l’imagination, d’entendre la mer. C’est une coquille robuste qui comporte en moyenne six tours. Le dernier correspond en général aux deux tiers de la coquille. Il peut atteindre 10 à 11 cm de long.

Coquille de buccin.
Coquille de buccin.

C’est un habitué des eaux froides de l’Atlantique nord. Il est commun sur les côtes d’Europe occidentale. Il vit sur les fonds sableux. On peut, après des tempêtes hivernales, trouver des individus encore vivants sur la plage.

Coquille de buccin.
Coquille de buccin.

Si ce coquillage est apprécié pour sa consommation, son régime alimentaire n’est pourtant pas très ragoûtant. Ses menus préférés sont des animaux morts qu’il détecte grâce à un odorat développé. Au demeurant, il s’accommode aussi de vers, de bivalves (coques, mye tronquée,…) dont il coince les valves ouvertes avec sa coquille et dont il dévore ensuite le corps avec sa trompe.

Pour agrémenter un plateau de fruit de mer, il est plus connu sous le nom de bulot. Mais on le trouve aussi sous d’autres appellations locales : canteux, bavou parce qu’il secrète un abondant mucus.

Ponte de buccin.
Ponte de buccin.

Sur la plage, le buccin laisse aussi d’autres traces que sa coquille. Des amas spongieux ressemblant à des éponges sont fréquents dans les laisses de mer. Il s’agit de pontes de buccin. Parfois appelées « savonnettes », elles pouvaient autrefois être utilisées comme éponges pour se laver.
La ponte compte une centaine de capsules d’œufs. Une capsule peut contenir jusqu’à un millier d’œufs dont seulement une dizaine sont fécondés. Les œufs non fécondés servent de premier casse croûte pour les autres.
En hiver on peut trouver des pontes fraîches parmi les laisses de mer.

Ponte de buccin.
Ponte de buccin.

Références :