La bette maritime aime bien avoir les pieds dans un sol salé. On la trouve, souvent solitaire, en limite des laisses de haute mer, un peu partout sur le platier. Elle est plus commune sur les rivages de la méditerranée que sur la côte atlantique, sans toutefois être rare. C’est à partir de cette espèce, que l’on a obtenu la betterave à sucre et les autres betteraves cultivées. Quand vous consommez une betterave rouge, sachez que son ancêtre est la bette maritime.
Elle peut atteindre quatre-vingt centimètres à un mètre de haut. Les feuilles sont luisantes, un peu charnues avec les contours ondulés. La floraison, bien que peu spectaculaire, a lieu de juin à septembre.
Tout est bon dans la bette maritime :” La racine des betteraves sauvages, toujours blanche, est souvent assez charnue pour être intéressante. Sa saveur est généralement très sucrée, à condition de l’utiliser assez rapidement après la récolte. On la consommera crue, râpée dans les salades ou cuite. Si elle est ligneuse au centre, on pourra la cuire, puis la passer au moulin à légumes pour en faire une purée. Les feuilles forment un excellent légume sauvage. Comme chez les betteraves cultivées, on peut les manger crues ou cuites d’innombrables façons.“* Bien sûr, vous ne pourrez tester vos talents culinaires sur les bettes de la réserve, toute cueillette y étant naturellement interdite.
Le nom scientifique de la bette maritime est Beta vulgaris subsp. maritima. Sa famille botanique est désormais les Amarantacées.
*source : Guide des plantes sauvages, comestibles et toxiques. F. Couplan et E. Styner. Delachaux et Niestlé 1992.