Dans la nuit du 31 janvier au 1er février, une violente tempête provoque des inondations catastrophiques en Belgique et aux Pays-Bas. Des digues sont rompues sous les effets conjugués du vent de nord-ouest et de la marée haute ; la mer envahit les terres. Aux Pays-Bas, c’est une catastrophe nationale, on comptera plus de 1800 morts. Chez nous en comparaison, les dégâts sont dérisoires. Au platier, un mètre d’eau de mer envahit l’arrière dune. Heureusement, à l’époque, le lotissement des Ecardines n’est pas construit ; personne n’a eu à souffrir de cette catastrophe.
1988 : Les pluies d’automne abondantes font monter le niveau des mares. Les sentiers qui parcourent la réserve sont impraticables. On mesure une élévation de 30 cm du niveau habituel. Les habitants des Ecardines virent l’eau affleurer leurs maisons.
Ces événements nous rappellent que le platier est une zone récemment gagnée sur la mer, inondable en cas de colère de la nature. Les tempêtes plus récentes comme Xynthia en 2010 sur l’Atlantique ont conduit les Préfectures du Nord et du Pas-de-Calais à envisager le pire et à mettre en place un Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) de Oye-Plage à Gravelines.