La proximité de l’Angleterre fait craindre une tentative de débarquement dans le Nord Pas-de-Calais et justifie la construction de nombreux bunkers. La priorité est mise sur la protection des ports, fortement bétonnés. Les espaces intermédiaires comme le platier sont équipés d’une ligne de fortifications plus discontinue. Sur l’ensemble du site du platier, on peut dénombrer cinq groupes encore présents aujourd’hui.
La construction du mur de l’Atlantique qui s’étendit de la Norvège à la frontière espagnole est décidée après la rupture du pacte germano-soviétique. Un nouveau front s’ouvre alors à l’Est de l’Europe. Dès lors, Hitler veut préserver ses arrières d’un débarquement anglo-américain à l’Ouest. Le 14 décembre 1941 est utilisé pour la première fois le terme d'”Atlantikwall”.
De l’Est vers l’Ouest :
- Stützpunkt* Leo, en lisière de la réserve sur le territoire de Grand-Fort-Philippe
- Stützpunkt Martha, au Nord-Est des Ecardines jusqu’au front de mer
- Stützpunkt Batterie Oye, la tour penchée et l’observatoire
- Stützpunkt Moritz, sur l’Est de la plage du casino
- Stützpunkt Max, sur l’Ouest de la plage du casino
En matière de fortifications, le platier réserve quelques surprises et des constructions originales telle la tour penchée.
- L’appellation Stützpunkt correspond à une catégorie de fortifications. Elle se traduit par point d’appui. Tous les groupes de fortifications sont identifiés par un prénom.